Journée Jacques Courtin 2015

Organisée tous les ans, cette journée rassemble l’ensemble des porteurs de projets subventionnés par la Fondation durant l’année en cours. Chaque chercheur rend compte oralement de ses travaux devant le CS, le CA et l’ensemble des participants.

TELECHARGER LE PRE-PROGRAMME DE LA JJC

Cette année, la 9ième Journée Jacques Courtin se tiendra le mardi 13 octobre 2015.

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Journée Ensemble contre les rhumatismes !

Afin d’accroître la prise de conscience auprès de nos pouvoirs publics, une Journée Mondiale des Rhumatismes (World Arthritis Day) a été créée, le 12 Octobre de chaque année. A cette occasion, chaque pays lance des initiatives pour faire comprendre l’importance du fardeau de ces maladies.

La Fondation Arthritis, la Société Française de Rhumatologie et son fond de dotation : France Rhumatismes et Aviesan ainsi que de nombreuses associations de malades atteints par ces maladies ont choisi de travailler ensemble afin d’organiser la 2ième édition de la journée « Ensemble contre les rhumatismes ».
La journée du 12 octobre s’articulera autour de sessions scientifiques et de sessions dédiées aux associations de patients et aux patients, avec une séance plénière à mi-journée ouverte à tout public.

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La programmation

La journée scientifique mettra en exergue les dernières avancées de la recherche sur les rhumatismes et les maladies musculosquelettiques.
Elle est destinée aux chercheurs tant scientifiques que cliniciens ainsi qu’à toute personne intéressée par la recherche dans ces domaines.
A partir de midi, une session plénière sera organisée à destination de tous les publics (chercheurs, patients, associations, journalistes…). Elle sera animée par Mathieu Vidard, journaliste à France-Inter et aura pour thématique : « Comment réduire la mortalité et la morbidité des rhumatismes et maladies musculosquelettiques ? » de Francis Guillemin du CIC de Nancy, Christian Roux de l’Université Paris Descartes et Bruno Fautrel de AP-HP Pitié-Salpêtrière.

Venez nombreux !

Nous vous invitons à découvrir en détails le programme des chercheurs et le programme dédié aux patients sur le site de la Journée :
http://ecr-2015.sciencesconf.org/
L’inscription à cette journée est gratuite, mais obligatoire.
Votre participation est très importante pour montrer au public et aux décideurs que les malades atteints de rhumatismes et maladies musculosquelettiques ont besoin que la nation investisse en recherche dans le domaine !

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Entretien avec Florence Apparailly

Florence Apparailly est la Directrice de Recherche à l’Inserm Montpellier et membre du Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis.

L’équipe de Sciences en Marche a été à sa rencontre pour mieux connaitre son parcours.

Sciences en Marche c’est quoi?

Sciences en Marche est une association créée en juin 2014 qui a pour but de sensibiliser l’opinion publique et notre représentation nationale aux enjeux de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) pour notre société, notre économie et nos valeurs culturelles.

http://sciencesenmarche.org/fr/

 


Sciences en marche : Entretien avec Florence… par

Inscription à la Journée Jacques Courtin 2015 !

Organisée tous les ans, cette journée rassemble l’ensemble des porteurs de projets subventionnés par la Fondation durant l’année en cours. Chaque chercheur rend compte oralement de ses travaux devant le CS, le CA et l’ensemble des participants.
La 9ième Journée Jacques Courtin se tiendra le Mardi 13 octobre 2015 au Centre de Recherche des Cordeliers.
Pour vous inscrire à cette journée : cliquer ici

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Comment rajeunir les tissus musculo-squelettiques ?

Jean-Marc Lemaître, Directeur de recherche Inserm, directeur de l’équipe Inserm « Plasticité génomique et vieillissement » Institut de Médecine Régénérative et Biothérapies, Montpellier, répond à 3 questions sur le sujet.

En 2011, votre équipe avait réussi à rajeunir des cellules de personnes centenaires, c’était de la reprogrammation épigénétique. Quel en est le principe ?

Nos cellules n’échappent pas au vieillissement. Celui-ci se caractérise par une modification
progressive du profil d’expression des gènes liée à l’apparition de marques épi génétiques. La conséquence est une perte progressive des capacités cellulaires, comme la résistance au stress ou la capacité de réparation. Nous sommes partis du principe que la différenciation cellulaire était réversible par reprogrammation nous appuyant sur les travaux des équipes de J. Gurdon et de S. Yamanaka : nous avons développé un cocktail de 6 facteurs géniques susceptibles de reprogrammer le destin d’une cellule vieillissante en celui d’une cellule souche pluripotente embryonnaire ; celle-ci présente une physiologie rajeunie, ayant effacé les marques épigénétiques du vieillissement.

Quelles sont les objectifs de vos travaux sur le vieillissement ?

Convaincu que la perte des différentes fonctions de l’organisme avec l’âge est avant tout une conséquence du vieillissement cellulaire et de sa susceptibilité accrue à entrer en sénescence, mon équipe cherche à mieux comprendre comment s’établit le vieillissement cellulaire et quels sont les mécanismes épigénétiques impliqués. L’objectif est de trouver des stratégies capables de retarder ou reprogrammer l’état sénescent afin d’en rendre les effets négligeables.

Peut-on espérer un traitement basé sur la régénération des tissus musculosquelettiques endommagés ?

Puisque le vieillissement cellulaire est réversible, rien ne s’y oppose… En effet, la reprogrammation permet de manipuler le destin des cellules pour les transformer en cellules souches pluripotentes induites (iPSC) issues du patient, même s’il est âgé. Ces iPSC peuvent être aujourd’hui redifférenciées en cellules musculaires mais aussi en cellules souches mésenchymateuses et hématopoïétiques à la physiologie rajeunie, et qui sont à l’origine du tissu musculo-squelettique. Ces cellules souches issues du patient, si elles sont greffées, permettent de s’affranchir des problèmes immunologiques du rejet. Elles représentent donc un formidable espoir qui nécessite le développement d’essais cliniques pour être concrétisé.

Working in the laboratory

 

Philippe Georgel, Directeur de l’équipe « Immuno-Rhumatologie Moléculaire » de l’unité 1109, Inserm, Université et CHU de Strasbourg répond à 3 questions sur le sujet.

Quel est le rôle des microARNs ?

Les microARNs sont des petits ARNs non codants de 20 à 22 nucléotides. Ils constituent des éléments de régulation post-transcriptionnelle majeurs : en se fixant sur des séquences cibles des ARN messagers (ARNm), ils provoquent leur dégradation ou inhibent leur traduction.
On estime que l’expression de plus de 60% des gènes est régulée par des miARNs.

Quelles sont les objectifs de vos travaux sur le vieillissement ?

Les miARNs sont des acteurs importants dans la régulation des processus inflammatoires. En effet, la réponse inflammatoire ne doit être que transitoire pour jouer un rôle bénéfique, sinon elle peut provoquer des dommages cellulaires. Leur rôle dans la polyarthrite rhumatoïde est attesté par de nombreux articles décrivant des altérations de l’expression de plusieurs miARNs chez les patients. Nos propres travaux ont conduit à l’identification de miR-346, miR-19 et miR-20 en tant que régulateurs négatifs de l’inflammation. Par ailleurs, une baisse globale de l’expression des miARNs dans les synoviocytes semble être une caractéristique des patients souffrant de PR.

Pourraient-ils constituer une piste de traitement ?

A ce jour, la modulation de l’activité de miARNs à des fins thérapeutiques n’est envisagée que dans le
cadre de l’infection par le virus de l’hépatite C (HCV). Jusqu’à présent, dans le cadre de la PR comme dans celui d’autres pathologies dans lesquelles des miARNs sont impliqués (cancers), les miARNs sont plutôt considérés comme des biomarqueurs dont le dosage dans le sang pourrait permettre de prédire la maladie, d’en affiner le diagnostic, ou bien de mieux définir et ajuster l’approche thérapeutique qui est envisagée.

L’Arthrose, une maladie complexe

Marcher, bouger, tenir des objets tout cela est possible grâce aux articulations. Soumises à des forces importantes tout au long de la vie, elles subissent des traumatismes, sans compter les pathologies qui peuvent abîmer les articulations et notamment le cartilage. C’est le cas dans l’arthrose, une maladie qui véhicule encore bien des idées fausses.

Ce que l’on croit savoir

« L’arthrose est due au vieillissement naturel du cartilage » : FAUX
Plutôt à une usure prématurée qui résulte de l’association de plusieurs mécanismes et de plusieurs facteurs. Certes, l’arthrose est plus fréquente quand on vieillit, mais tout le monde n’en souffre pas. On estime que 35 % des arthrosiques ont commencé à avoir mal avant l’âge de 40 ans. Ce qu’on fait subir à ses articulations compte sans doute plus que l’âge.

« L’arthrose ne touche pas toutes les articulations » : FAUX
Elle peut toucher l’ensemble des articulations du squelette, avec des conséquences socio-économiques extrêmement importantes.

« Il faut bouger le moins possible » : FAUX
Au contraire, il ne faut pas s’économiser et entre les poussées, garder une activité physique pour conserver une tonicité. C’est aussi l’un des moyens de prévenir l’arthrose. L’idéal : les sports dans l’eau, le rameur, le vélo… à condition de s’arrêter dès que la douleur apparaît.

L’arthrose en chiffres

L’arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires. Ainsi, l’on estime que 9 à 10 millions de personnes souffraient d’arthrose en France en 2003, avec un coût annuel de l’ordre de 1,6 milliards d’euros. En termes de coût, on situe habituellement l’arthrose au deuxième rang des maladies chroniques, après les affections cardiovasculaires, ce qui fait qu’elle représente un véritable problème de Santé Publique dans les pays développés.

Ce qu’il faut retenir

L’arthrose est une forme de rhumatisme.
L’arthrose se caractérise par l’accélération de la destruction du cartilage et une diminution de sa capacité à se renouveler.

Il n’y a pas une, mais des arthroses.
Même si toutes ont les mêmes symptômes, l’origine diffère : métabolique, génétique, dégénérative, traumatique… Pour que l’arthrose se déclare, il faut un terrain favorable et des contraintes ou sollicitations excessives répétées (surpoids, entorses à répétition mal soignées, sport de haut niveau, couture, clavier…).

L’activité sportive est bénéfique pour l’arthrose
Elle permet de stimuler le cartilage, de lutter contre les mauvaises postures et de limiter la fonte musculaire. Elle est encore plus efficace quand elle est pratiquée de façon progressive, modérée et adaptée à la douleur. Quand l’arthrose est déjà développée, les sports à pratiquer sont ceux qui sollicitent le moins les articulations comme le cyclisme, la natation ou la course à pied.

Une douleur inévitable

Le principal symptôme est incontestablement la douleur qui apparaît à l’effort, à l’appui et cède au repos. Au début, elle ne se manifeste que pendant la journée. Ensuite, les poussées inflammatoires s’installent, traduisant la réaction de la synoviale pour éliminer les déchets dus à la destruction du cartilage. La douleur devient alors aussi nocturne et le dérouillage matinal est de plus en plus long. S’ensuit une raideur articulaire plus ou moins handicapante.
Tous les espoirs des malades reposent sur la recherche, afin de trouver enfin des traitements efficaces pour ralentir le développement de la maladie et surtout régénérer le cartilage. Pour y parvenir, il faut d’abord comprendre tous les mécanismes de cette affection, d’où la nécessité de multiplier les recherches, mais aussi de travailler en synergie. C’est tout l’intérêt du lancement du réseau de recherches ROAD, un projet mené par la Fondation Arthritis, qui réunira sept unités de recherche françaises.

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Les Biomatériaux par le Professeur Jérôme Guicheux

L’amélioration de notre compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’arthrose (périphérique ou discale) offre aujourd’hui de nouvelles perspectives de traitements des patients souffrant de douleurs lombaires ou des articulations des membres.

Il s’agit notamment du développement de la médecine régénératrice et de l’ingénierie tissulaire.
Elles ont pour principe l’implantation d’un biomatériau couplé à des cellules permettant la régénération du tissu malade, comme par exemple le noyau pulpeux du disque intervertébral ou le cartilage des genoux.

Les biomatériaux les plus utilisés pour ce type de traitement sont les hydrogels. Ils possèdent en effet la propriété de contenir de grande quantité d’eau, à l’instar du cartilage. Ainsi, lors de leur implantation en site lésé, ces biomatériaux vont se fondre parfaitement au sein du tissu malade et permettre aux cellules implantées d’exercer leurs actions thérapeutiques.

Les cellules régénératrices les plus étudiées actuellement sont les cellules souches adultes. Ces cellules, possible d’isoler de la moelle osseuse ou du tissu adipeux, présentent en effet des propriétés biologiques particulièrement adaptées à leur utilisation en médecine régénératrice. Elles peuvent se multiplier à l’infini, sont capables de se transformer en cellules du cartilage et peuvent sécréter des molécules « médicaments » comme des anti-inflammatoires. De essais précliniques et même cliniques ont débuté afin de définir avec précision le réel potentiel thérapeutique de ces associations biomatériaux/ cellules souches. Un des objectifs du réseau ROAD imaginé par la Fondation Arthritis s’attachera à démontrer ce potentiel (http://reseau-road.com/).

Gageons que l’avenir nous renseignera avec précision sur le potentiel de ces cellules et biomatériaux à entrer dans une nouvelle ère par les thérapies de demain.

Professeur Jérôme Guicheux,
INSERM UMRS 791, LIOAD, Université de Nantes.
Coordonnateur national du réseau ROAD de la Fondation Arthritis

Fondation Arthritis, research in motion !

La Fondation Arthritis vient de réaliser une plaquette synthétique de ses missions, ses objectifs, son évolution et de son fonctionnement !

Cette plaquette permet au Responsable du développement Scientifique de la Fondation Arthritis, de s’appuyer sur des chiffres forts de la Fondation et de présenter le schéma de financement de la Recherche  auprès de la communauté scientifique.

Cette plaquette est disponible en version anglaise : Téléchargez la plaquette

 

 

Les Etats Généraux de la Rhumatologie en 2015

AVIS AUX RHUMATOLOGUES

Donnons un nouveau printemps à la Rhumatologie

La 2ème édition des états Généraux de la Rhumatologie aura lieu le 21 mars 2015, au Cap 15 à Paris.

Découvrez le programme ci-dessous
Programme des Etats Généraux 2015

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Les thèmes ne manquent pas et le programme proposé a été élaboré dans l’esprit d’intéresser tous les rhumatologues quelque soit leur domaine.

Pour cela,  le SNMR (Syndicat National des Médecins Rhumatologues) a fait appel à des intervenants de qualité, expérimentés dans leur domaine et qui seront à même de faire comprendre les subtilités des obligations réglementaires en radiologie, les contraintes de l’accueil des patients handicapés à votre cabinet, les spécificités selon votre mode d’exercice….
Ils proposeront aussi des ateliers interactifs riches en échanges et en informations, introuvables ailleurs.

Pour un savoir plus : www.snmr.org

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La fondation sur les réseaux