Arthritis dans le magazine L’Equipe

Une belle visibilité

Dans le magazine L’équipe du mois d’aout 2017, 8 pages sont consacrées au champion de football N’Golo Kanté qui est depuis quelques mois devenu Ambassadeur de la Fondation.

Lors de son interview N’Golo explique sa motivation à porter les couleurs d’Arthirtis, et le Directeur de Fondation, Lionel Comole y est cité.

Nos chercheurs – Zoom sur… Elodie Rivière

Zoom sur… Elodie

Chercheur financé par la Fondation Arthritis depuis 2016.

Photo En direct d'un Labo 1

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis actuellement en première année de thèse dans les laboratoires de l’unité INSERM 1184 situés dans la Faculté de médecine de l’Université Paris-Sud. Mon projet de recherche porte sur le syndrome de Sjögren et le rôle des cellules épithéliales salivaires dans la physiopathologie de cette maladie auto-immune.

Quel est votre parcours ?

J’ai effectué des études de médecine à Paris et je me suis spécialisée en Rhumatologie. En parallèle de mes études de médecine, la recherche fondamentale m’a toujours intéressée et motivée. J’ai choisi la spécialité de Rhumatologie pour deux raisons principales, la première est son caractère clinique, plaçant l’examen des patients au centre de la démarche diagnostique, la seconde est son dynamisme dans la recherche de thérapies nouvelles avec notamment, le développement des biothérapies ciblées.
Mon intérêt pour la recherche s’est ensuite précisé, j’ai effectué un premier stage de Master 1 dans l’unité INSERM 702 au sein de l’équipe du Professeur Laurent Baud sur l’étude du rôle des calpaïnes et leur externalisation. Puis, j’ai eu l’opportunité de réaliser un Master 2 d’Immunologie à l’Université Paris-Sud dans l’unité INSERM 1184 sur le rôle de l’Interleukine-33 dans la physiopathogénie du syndrome de Sjögren primitif. Cette année de Master 2 m’a permis de confirmer mon goût pour la recherche translationnelle. J’ai maintenant la chance de pouvoir continuer mes recherches dans le cadre d’une thèse de science sous la direction du Professeur Xavier Mariette. La poursuite de ces travaux sur 3 ans est rendue possible grâce à un financement accordé par la Fondation Arthritis.

Vous êtes médecin-rhumatologue, pourquoi ce choix de vous investir dans la recherche fondamentale ?

Il me semble que l’interaction entre le monde de la recherche et la clinique est indispensable. D’une part, l’objectif principal des travaux menés en recherche fondamentale doit rester l’amélioration de la prise en charge des patients, le médecin ayant alors pour rôle de garantir ce dialogue entre recherche et clinique. D’autre part, l’optimisation des choix de traitements ciblés repose sur une meilleure connaissance de la physiopathologie des maladies.

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre projet de recherche ?

Mon projet de thèse s’intéresse au rôle des cellules épithéliales salivaires au cours du syndrome de Sjögren primitif. Il s’agit d’une maladie auto-immune chronique qui est caractérisée par une destruction progressive des glandes salivaires et lacrymales conduisant à l’apparition d’une sécheresse oculaire et buccale. Cette maladie peut se compliquer d’atteintes d’autres organes, tels que les nerfs périphériques, le rein, les poumons, les vaisseaux et les articulations et également de lymphome. L’hypothèse d’un rôle actif des cellules épithéliales des glandes salivaires dans le développement de cette maladie est intéressante et prometteuse. Ce travail a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren primitif permettant à terme de développer des thérapies ciblées.

Quel est, selon vous, l’enjeu majeur aujourd’hui pour guérir le syndrome de Sjögren primitif ?

Les traitements utilisés actuellement au cours du syndrome de Sjögren primitif sont essentiellement symptomatiques et ciblent la sècheresse oculaire et buccale. En cas de complications viscérales, le recours à une corticothérapie ou à un traitement immunosuppresseur peut être nécessaire. Les progrès effectués avec le développement des biothérapies dans le traitement des maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux disséminé, constituent un espoir. Cependant, il n’y a pour l’instant pas d’essai thérapeutique contrôlé randomisé démontrant l’efficacité de ces traitements dans le syndrome de Sjögren primitif. Le développement de nouvelles thérapies nécessitera une meilleure compréhension des mécanismes à l’origine de la maladie et de son évolution. La mise en évidence de nouvelles cibles impliquées dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren primitif est un enjeu majeur pour la découverte de traitements efficaces. Enfin, la recherche de biomarqueurs précoces de la maladie ou prédictifs de son évolution pourrait permettre d’optimiser la prise en charge des patients en personnalisant les indications des traitements.

Quels sont vos autres centres d’intérêt ?

J’aime beaucoup voyager. J’ai eu la chance de pouvoir faire plusieurs voyages à visée touristique et culturelle et j’ai également eu l’opportunité durant mes études de médecine de faire des stages dans des hôpitaux à l’étranger à Montréal (Canada) et à Lima (Pérou) qui ont été des expériences très enrichissantes humainement.

Congrès européen annuel de la rhumatologie : EULAR 2017

Le 70e Congrès EULAR

Près de 14 000 participants du monde entier ont assisté au congrès annuel de la rhumatologie en 2017. De nombreux travaux ont été présentés, rapportant les avancées récentes en recherche fondamentale, clinique, épidémiologique et translationnelle.
Notre attachée scientifique ainsi que, Elodie Rivière, jeune chercheur de la Fondation Arthritis ont participé au congrès EULAR et nous parlent des avancées remarquables dans la recherche contre les rhumatismes inflammatoires chroniques présentées lors de ces journées.

Biologie, physiopathologie et espoirs de nouvelles thérapies

Ces journées et les nombreux travaux présentés ont souligné la nécessité aujourd’hui d’approfondir nos connaissances sur la biologie des rhumatismes inflammatoires pour faire évoluer la prise en charge de ces maladies et découvrir de nouveaux traitements. Par exemple, le développement des immunocytokines qui correspondent à l’association d’une cytokine (responsable de l’action biologique) et d’un anticorps (permettant de délivrer le médicament de façon ciblée) semble intéressant dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Ainsi, une étude de phase Ib, actuellement en cours de phase II, présentée par M. Galeazzi et al. a montré que l’utilisation du Dekavil [protéine de fusion humanisée associant l’interleukine 10 et un anticorps localisant la protéine sur les zones inflammatoires] administré par voie sous-cutanée en association avec le méthotrexate permettait d’obtenir une réponse chez 57.7% des patients (15/26) après 8 semaines de traitement.

Article EULAR 1

Tabac & Polyarthrite

L’étude présentée par R. Seror et al., incluant plus de 70 000 femmes de la cohorte française E3N, a analysé l’impact du tabagisme actif et passif et des troubles du transit sur le risque de survenue d’une polyarthrite rhumatoïde. Les résultats de cette étude confirment le lien existant entre tabagisme actif et polyarthrite rhumatoïde et mettent en évidence un lien entre tabagisme passif dans l’enfance et développement d’une polyarthrite rhumatoïde. De plus, cette étude montre une association entre des antécédents de diarrhée chronique et le risque de développer une polyarthrite rhumatoïde. Ces données sont en accord avec le mode de développement de la polyarthrite rhumatoïde qui comprend une phase pré-clinique asymptomatique au cours de laquelle apparaissent les auto-anticorps.

Rôle de l’alimentation & rhumatismes

Une session du congrès était également consacrée au rôle de l’alimentation dans les maladies musculo-squelettiques. Ainsi, le Professeur P.Richette a notamment présenté des études qui démontrent une corrélation significative entre obésité et rhumatismes psoriasiques. L’obésité serait également corrélée à une mauvaise réponse aux traitements biologiques.

Cancer & Maladies inflammatoires

D’une manière intéressante, plusieurs présentations orales et posters ont porté sur les liens entre cancer et maladies inflammatoires chroniques. En effet, les immunothérapies antitumorales les plus récentes se basent sur la levée de l’inhibition du système immunitaire dans le but d’éradiquer la tumeur grâce à une réponse immunitaire plus efficace. Malheureusement ces immunothérapies induisent plusieurs effets indésirables dont des complications autoimmunes et parfois l’apparition de maladies inflammatoires chroniques. Les résultats récents présentés par R. Belkhir ont mis en évidence l’apparition de polyarthrite rhumatoïde chez des patients atteints de cancer et traités par immunothérapie. De telles études montrent clairement l’intérêt d’unir les efforts des oncologues et des rhumatologues pour approfondir les connaissances sur ces deux pathologies et les dysfonctionnements du système immunitaire qui leur sont associés.
Ces quelques exemples de travaux cités rendent compte du nombre et de la qualité de l’ensemble des présentations et reflètent le caractère très actif de la recherche en rhumatologie. L’intégralité du programme du congrès est disponible sur le site : http://www.congress.eular.org/

Ouvrir la voie de la guérison de l’Arthrose

Les Laboratoires Expanscience ce sont associés à la Fondation afin d’accompagner un programme de recherche unique au monde dédié à l’arthrose et au vieillissement cellulaires.

Expanscience consacre une pleine page sur ce projet et son partenairait avec la Fondation dans son rapport annuel 2016.

Extrait du rapport

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Focus sur un partenaire essentiel

Le message d’Expanscience

Aujourd’hui encore, tous les patients souffrant d’arthrose restent en attente d’un traitement curatif. C’est dans ce contexte que les Laboratoires Expanscience et la Fondation Arthritis s’associent dans le projet de Recherche ROAD « Research on OsteoArthritis Diseases » pour mieux comprendre les différents types d’arthrose et trouver de nouveaux traitements personnalisés. Pour la première fois en France, 50 ans d’expérience cumulée sont mis au service de la recherche sur l’arthrose, avec pour objectif final de guérir les patients. L’engagement financier de 1,2M€ viendra accélérer les découvertes, pour un premier essai chez l’homme planifié dans 3 à 5 ans.

En savoir plus sur le projet ROAD -> Cliquer ici

 

Arthritis Cup RCF La Boulie, 5e édition

Vous êtes une entreprise et amateurs de Golf, cette compétition est faite pour vous !

L’Arthritis Cup La Boulie est une compétition de golf dédiée aux entreprises et sociétés désireuses d’allier performance, sport et détente dans le cadre exceptionnel du golf de La Boulie. Vous y retrouverez des gens qui, comme vous, souhaitent se faire plaisir tout en faisant plaisir. Organisé chaque année au profit de la Fondation Arthritis, nous vous invitons à télécharger la plaquette ci-dessous pour vous inscrire et participer à la 5eme édition.

Contact

Stéphane David, Responsable des partenariats, stephane.david@fondation-arthritis.org

Télécharger la plaquette d’inscription

Nous remercions nos partenaires Golfy, Mapauto et Meeschaert pour leur soutien dans la réalisation de cette belle compétition.

Pour en savoir plus cliquez ici

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Pourquoi pratiquer une activité physique régulière ?

Pourquoi pratiquer une activité physique régulière ? Parce que le sport contribue au bien-être de chacun, parce qu’il occupe une place importante dans la santé, parce que c’est scientifiquement prouvé… Et c’est pour cela que nous en faisons un axe fort de notre politique de communication.

Développer l’activité physique, dans le domaine des maladies ostéo-articulaires, est un enjeu de santé publique. Parce que le socle de la santé c’est de bouger. Et si on ne bouge plus, ce sont d’autres pathologies (cardio-vasculaires, diabète, obésité…) qui deviendrons demain notre quotidien. C’est aussi un enjeu social que de permettre à chacun, quel que soit ses moyens et son handicap de pratiquer en toute sécurité une activité physique. Les pratiques sportives offrent à chacun la possibilité de se construire et de s’épanouir dans son parcours de vie aussi escarpé soit-il.

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C’est dans ce cadre que la Fondation investit dans le sport en soutenant des initiatives de différents Ambassadeurs à la fois personnelles :
Camille Hermann, Finisher Otilö swim run ;
David Brian, Record du monde 48h de natation,

que professionnelle :
– Michael Llodra, International tennis;
N’Golo Kanté, International de foot

Soutenir ensemble ces Ambassadeurs et les événements sportifs organisés autour de la Fondation contribue aussi à son rayonnement.

La recherche est indispensable pour notre santé et le sport porte les valeurs de courage, d’engagement et de partage qui représentent la Fondation.

Nous souhaitons le plus grand succès à tous nos ambassadeurs qu’ils deviennent nombreux à porter nos couleurs plus haut, plus loin, plus vite !

Lionel Comole
Directeur et Porte-parole de la Fondation Arthritis

Interview de Lionel Comole dans le Gscope

Lionel Comole, Directeur et Porte-parole de la Fondation Arthritis, a réalisé une interview pour la société Gras Savoye, partenaire de la Fondation, sur sa vision du risque.

Pilote automobile Honda depuis des années, il explique sa définition du risque, raconte son plus grand risque et le risque pour demain.

Il présente également les risques majeurs qui se situent dans les choix stratégiques pour la Fondation Arthritis.

Découvrez l’article ci-dessous

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Fardeau des maladies ostéoarticulaires: L’étude « Global Burden of Disease »

Entretien avec Pr. Francis Guillemin

L’étude mondiale sur le fardeau de la maladie : Global Burden of Disease (GBD) décrit la mortalité et la morbidité des principales maladies, blessures et facteurs de risque pour la santé au niveau mondial, national et régional. La dernière étude GBD parue dans la revue Lancet 2016, met en évidence le fardeau et l’impact des maladies ostéoarticulaires, désormais premières en termes d’ « Années de vie vécues avec une incapacité ».

Logo_ECR_2Le Professeur Francis Guillemin, Médecin Coordinateur du Centre d’investigation clinique – Epidémiologie clinique, CHRU de Nancy-Hopitaux de Brabois qui a participé à cette étude a accordé un entretien à « Ensemble contre les rhumatismes ». Il explique que : « Nous savons aujourd’hui que les problèmes de santé ont des impacts plus larges qui peuvent limiter l’accès à l’éducation, à la vie quotidienne, à l’emploi… Et on prend davantage le concept de l’incapacité en considération. Cette prise de conscience a permis de mieux appréhender certaines maladies comme les rhumatismes, d’affiner les méthodes de calcul de l’incapacité… » .

C’est ainsi que nous avons observé une évolution des maladies ostéoarticulaires entre 2010 et 2015 et qu’elles occupent les premières places en termes de fardeau des maladies. Le professeur Guillemin précise que des indicateurs chiffrables tels que  Années de vie perdues par mortalité prématurée (AVP) et Années de vie vécues avec une incapacité (AVI) sont utilisés pour évaluer précisément le fardeau des maladies ostéoarticulaires.  « Sur une échelle d’incapacité, nous nous rendons compte, par exemple, qu’avoir une arthrose sévère est plus grave qu’avoir une polyarthrite rhumatoïde modérée en termes d’incapacité. De même, avoir une polyarthrite rhumatoïde modérée serait plus grave que d’avoir une insuffisance cardiaque sévère.

Nous constatons également que le fardeau lié à une polyarthrite sévère est plus important que celui d’un cancer métastatique ou d’un AVC compte tenu de la gravité et de la durée de la gravité. »

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L’intégralité de cet entretien est disponible sur le site de « Ensemble contre les rhumatismes » http://www.ensemblecontrelesrhumatismes.org/fr

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