Développement d’un modèle de souris humanisée afin d’évaluer l’impact immunitaire et la tolérance d’un implant cartilagineux.

Emeline GROULT, CNRS UMR 5305, LBIC, LYON

Le cartilage articulaire n’est pas capable de se régénérer en cas de lésion traumatique ou arthrosique. Des techniques chirurgicales existent mais elles restent insatisfaisantes car elles conduisent à la production d’un fibrocartilage qui n’a pas les propriétés mécaniques pour assurer le bon mouvement des articulations. La pose de prothèse reste problématique car les prothèses ont une durée de vie limitée.

Ainsi, la recherche et la médecine s’orientent vers des techniques de thérapie cellulaire ou d’ingénierie tissulaire pour réparer le cartilage articulaire, c’est à dire l’utilisation de cellules pour reconstruire le tissu cartilagineux. Ce type de technologie existe déjà pour réparer le cartilage du genou. Dans ce cas, on utilise les cellules du patient, c’est à dire qu’on prélève un peu de cartilage non abîmé dans le genou du patient, pour en isoler les cellules, les multiplier avant de les regreffer au niveau de la lésion du genou. Cette technique reste compliquée car on soustrait du cartilage sain et on contraint le patient à deux interventions.

Notre projet vise à tester la possibilité d’utiliser du cartilage d’une autre personne. Nous chercherons à évaluer si le greffon est bien toléré par le receveur, sans réaction de rejet. Pour cela, nous développerons un modèle de souris particulière dans laquelle on substitue le système immunitaire de la souris par un système immunitaire de type humain. Ceci est possible en irradiant d’abord les souris pour les priver de leurs cellules immunitaires puis en leur injectant des cellules souches humaines qui vont reformer un système immunitaire. On crée ainsi un modèle de souris « humanisée ».

En parallèle, on utilisera des cellules de cartilage humain incluses dans un biomatériau pour fabriquer un pansement cartilagineux au laboratoire. Ce pansement cartilagineux sera implanté dans le dos de souris humanisée. Nous pourrons alors étudier comment le système immunitaire humain réagit à cet implant.

Objectifs du projet

Compte tenu de l’effet thérapeutique prometteur des CSM dans l’OA et du rôle potentiel de PPARβ/δ sur la capacité des CSM à réguler l’activation des cellules immunitaires, les objectifs de notre projet sont :

  • de déterminer le patron d’expression de PPARβ/δ dans des CSM de donneurs sains et de patients OA,
  • d’identifier le rôle de PPARβ/δ dans les propriétés chondro-protectrices de CSM et
  • de définir la fonction de PPARβ/δ dans les propriétés immunomodulatrices de CSM sur les macrophages.

Répartition des dépenses

Répartition financière du projet

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Mots clés : chondrocytes allogéniques, Greffe de cartilage, inflammation, réaction immunitaire, rejet de greffe

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