Les pathologies articulaires : une priorité de Santé Publique

L’enjeu est d’informer la population de la fréquence et des conséquences larges des problèmes articulaires et de conseiller des pratiques pour prévenir ou gérer ces problèmes de santé. Cela passe notamment par l’importance de l’activité physique.

En 2013, les pathologies musculo-squelettiques n’étaient pas une priorité. Pendant 5 ans, Arthritis Research UK et l’Agence Gouvernementale pour la Santé Publique Anglaise ont réalisé plusieurs actions, par exemple en faisant travailler ensemble les parties prenantes (médecins, chercheurs, représentants du Gouvernement, patients) pour créer un manifeste, ou encore en réalisant des études épidémiologiques locales pour alerter les décideurs régionaux.
La Fondation Arthritis mène également des actions de sensibilisation auprès du Gouvernement Français, notamment via l’initiative structurante « Ensemble Contre les Rhumatismes », afi n de faire reconnaître la cause comme priorité de Santé Publique et déclencher un grand plan national sur les pathologies articulaires, comme ce fut le cas pour le cancer ou Alzheimer par exemple. D’autant qu’il a bien été démontré que ces pathologies touchent largement la population (retrouvez notre enquête Ifop) et que la recherche dans le domaine est rentable pour la Société.

lajouxChristian Lajoux, ex-Président de Sanofi , Président du Pôle de Compétitivité Medicen et membre du Conseil d’Administration de la Fondation Arthritis, précise :
«Avec la Fondation Arthritis, il s’agit de se mobiliser contre une forme de fatalisme à l’égard du rhuma-
tisme. Cette démarche du monde économique en relation étroite avec les chercheurs ouvre de nouvelles pistes pour répondre aux attentes des patients.»

N’hésitez pas à relayer et sensibiliser votre entourage sur les rhumatismes et devenez un véritable ambassadeur de la Fondation Arthritis en portant le message.

Sources
https://www.arthritisresearchuk.org/news/press-releases/2018/april/making-arthritis-a-public-health-priority.aspx

Après le diagnostic, une piste de traitement de la polyarthrite rhumatoïde

Le Pr Guy Serre a identifié à Toulouse, il y a 25 ans, les autoanticorps anti-protéines citrullinées (ACPA) pour le diagnostique de la
polyarthrite rhumatoïde. Ils sont maintenant préconisés par les Collèges de Rhumatologie Européen (EULAR) et Américain (ACR), et utilisés mondialement.
Il a ensuite imaginé un concept thérapeutique visant à éliminer les ACPA impliqués dans la physiopathologie de la maladie. Leurs cibles antigéniques peptidiques ont été parfaitement identifiées et sont protégées par des brevets.
Pr Guy Serre, et ses collègues Pr Christian Jorgensen et Pr Pierre Martineau de Montpellier, produisent actuellement les premiers vecteurs hybrides destinés à cibler spécifiquement les lymphocytes B exprimant les ACPA. Les étapes suivantes seront de mettre au point les tests in vitro pour confirmer que ces vecteurs induisent la mort des cellules-cibles, puis de prouver dans un modèle de souris leur efficacité thérapeutique. Les premiers essais chez l’Homme pourraient démarrer dans 3 à 5 ans.

Le projet est coordonné par Arthritis R&D avec le soutien financier de la BPI pour un budget sur 3 ans estimé à 3 millions d’euros.

Le succès du Rituximab, anticorps anti-CD20 qui cible les lymphocytes B, utilisé depuis plusieurs années dans la polyarthrite rhumatoïde, accrédite les chances d’effi cacité de la biothérapie spécifi que innovante proposée. Contrairement aux anti-CD20 qui détruisent les lymphocytes B de manière indifférenciée, celle-ci vise à détruire spécifiquement les cellules impliquées dans la maladie, elle s’affranchira donc des complications infectieuses. Elle sera utilisable chez 80% des patients et sera prescrite en fonction de la spécificité des ACPA identifiée par un test compagnon.

Ce projet a pour objectif d’obtenir des rémissions définitives, c’est-à-dire de guérir la polyarthrite rhumatoïde ! De plus, ce nouveau concept thérapeutique pourra s’appliquer à toute maladie auto-immune médiée par des auto-anticorps.

Sources
doi: 10.3389/fi mmu.2017.01816

Finaliste du concours « Ma thèse en 180 secondes »

Notre chercheur, Nadège Nziza, doctorante à Montpellier, a été finaliste du concours “Ma thèse en 180 secondes” qui a eu lieu cet été. Il s’agit d’un concours d’éloquence de 3 minutes où chaque participant doit réaliser un exposé clair, concis et de plus convaincant sur son projet de recherche, face à un public profane. Elle a remporté la finale régionale avec la vulgarisation de ses recherches qui concernent l’arthrite juvénile, une maladie auto immune qui touche 3.000 enfants en France.
Ce concours permet aux participants de parfaire leurs aptitudes en communication, tout en leur donnant la possibilité de diffuser leur recherche dans l’espace public.
Une occasion de promouvoir le doctorat, diplôme insuffisamment reconnu en France, notamment auprès des étudiants de premier cycle, et de participer à la promotion de la recherche française au plan international.

Un nouveau modèle pour le déclenchement de la polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire destructrice qui affecte 0,5% de la population mondiale. C’est une attaque du système immunitaire, supposé nous défendre, qui détruit les articulations. Il n’existe pas de traitement qui guérisse la maladie. La polyarthrite rhumatoïde est précédée et probablement causée par des anticorps appelés «anti-protéines citrullinées» (ACPAs). Ils sont présents chez 2/3 des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et reconnaissent des résidus citrulline* sur de nombreuses protéines.

* La citrulline est un acide aminé modifié. Les acides aminés sont les briques qui composent les protéines. Au départ, c’est une arginine, qui est ensuite modifiée en citrulline par une enzyme: la peptidyl arginine deiminase (PAD). La transformation d’une arginine en citrulline est une modification naturelle présente chez tous les individus.

Induction d’anticorps anti-protéines citrullinées par immunisation anti-peptidyl arginine deiminase: un modèle murin pour le déclenchement de la polyarthrite rhumatoïde.

Le mécanisme qui cause l’apparition des anticorps anti-protéines citrullinées est inconnu. Seuls les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ont des anticorps anti-protéines citrullinées. La production d’anticorps dirigés contre un antigène nécessite une activation préalable des lymphocytes T contre cet antigène. La production des anticorps anti-protéines citrullinées est particulière car ils sont produits en absence de réponse lymphocytaire T contre les protéines citrullinées. « Nous avons fait l’hypothèse que c’est l’enzyme PAD qui est reconnue par les lymphocytes T et qui entraine leur activation. Ainsi, les protéines fixées à l’enzyme PAD pour être citrullinées pourraient bénéficier de l’aide apportée par les lymphocytes T qui reconnaissent l’enzyme PAD. » nous explique Isabelle Auger. C’est un mécanisme connu en immunologie, appelé «haptène/carrier». L’haptène (la protéine citrullinée), même dépourvue de motif antigénique capable d’activer des lymphocytes T, peut bénéficier, par contiguité, de l’aide apportée par des lymphocytes T qui reconnaissent le carrier (l’enzyme PAD). « Dans ce modèle, les lymphocytes T spécifiques de PAD peuvent aider des plasmocytes à produire des anticorps contre PAD. Ils vont aussi aider la maturation des plasmocytes qui reconnaissent les épitopes citrullinés présents sur les protéines couplées à PAD. Cela peut permettre la production d’anticorps anti-protéines citrullinées sans activation lymphocytaire T contre les protéines citrullinées. »
Pour tester ce modèle, Isabelle Auger et son équipe ont injecté l’enzyme PAD à des souris et analysé leur réponse immunitaire. Elle a ainsi pu démontrer que ces souris produisent des anticorps anti-protéines citrullinées et que l’activation des lymphocytes T est dirigée contre l’enzyme PAD et non contre les protéines citrullinées (Figure 1, référence 1).

shema souris PR

Figure 1: Induction d’anticorps anti-protéines citrullinées par immunisation anti-peptidyl arginine deiminase (PAD): nouveau modèle murin de la polyarthrite rhumatoïde.

1/ L’enzyme PAD est injectée à des souris. 2/ PAD fi xe
des protéines pour les citrulliner. 3/ PAD est porteuse
de multiples épitopes T qui vont activer des lym-
phocytes T. 4/ Les lymphocytes T spécifi ques de PAD peuvent aider des plasmocytes à produire des anti-
corps dirigés contre PAD mais aussi, par eff et haptène/
carrier, des anticorps dirigés contre tout substrat en train d’être citrulliné par PAD.

L’enzyme PAD : une nouvelle piste thérapeutique dans la polyarthrite rhumatoïde ?

Isabelle Auger nous répond : « Nous recherchons maintenant pourquoi le système immunitaire des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde reconnait l’enzyme PAD. L’inhibition de l’enzyme PAD apparaît comme une piste thérapeutique dans cette maladie que nous envisageons d’explorer.»

Sources
Arnoux F, Mariot C, Peen E, Lambert NC, Balandraud N,
Roudier J, Auger I. Peptidyl arginine deiminase immu-
nization induces anti-citrullinated protein antibodies in mice with particular MHC types. Proc Natl Acad Sci
U S A. 2017 Nov 21;114(47):E10169-E10177. doi: 10.1073/pnas.1713112114.

 

14eme Symposium International sur le Syndrome de Sjögren

Cet événement, organisé tous les 2 à 4 ans, est le seul à être entièrement dédié à cette pathologie et réunir des spécialistes en ORL, rhumatologie et ophtalmologie.

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Près de 500 personnes ont participé à ce congrès. Plusieurs études intéressantes et projets ont été présentés. Parmi eux, la présentation de Jacques-Olivier Pers (Brest, France) sur l’utilisation d’approches moléculaires pour mieux stratifier la maladie en combinant des outils d’analyses génétiques, épigénétiques, cytométriques et protéomiques, était particulièrement intéressant.

D’autres travaux ont été présentés par une équipe néerlandaise sur l’augmentation de l’activité de mTOR dans les lymphocytes B et T des glandes salivaires des patients et son inhibition comme potentielle voie thérapeutique (Blokland, Utrecht, The Netherlands). Une équipe américaine a présenté ses résultats sur le mir-142-3p qui pourrait être impliqué dans la rupture de l’homéostasie des cellules épithéliales au cours de la maladie (Cortes, Bethesda, USA).

Enfin, une étude issue de l’essai thérapeutique sur l’anticorps monoclonal anti-CD40 dans le traitement du syndrome de Sjögren, présentée par Benjamin Fisher (Birmingham, UK) montrait une modification de certains biomarqueurs liés à la maladie par ce traitement tels que le taux sérique d’auto-anticorps anti-SSA.

Elodie a présenté une partie de ses résultats de thèse concernant l’analyse transcriptomique en RNASeq de cellules épithéliales salivaires triées à partir de biopsies de glandes salivaires. Ce travail permet de mettre en évidence des gènes différentiellement exprimés au sein de ces cellules entre des patients atteints du syndrome de Sjögren et des sujets contrôles. Plusieurs gènes impliqués dans les interactions avec les lymphocytes B et T sont diff érentiellement exprimés et ces résultats sont en accord avec l’hypothèse de son travail d’un rôle actif des cellules épithéliales salivaires dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren.
Ce congrès est l’opportunité pour les chercheurs du monde entier d’échanger sur leurs résultats et permet de favoriser les interactions dans le but d’optimiser la recherche sur le syndrome de Sjögren primitif.

Notre chercheur Nadège N’ziza en images

Les recherches de Nadège Nziza concernent l’arthrite juvénile, une maladie auto immune qui touche 3.000 enfants en France. La jeune chercheur de Montpellier travaille sur les cellules souches et la plasticité cellulaire. Son travail est financé par la Fondation Arthritis.

Découvrez son parcours et sa recherche autrement à partir de la vidéo ci-dessous.

 

EULAR 2018

Qu’est-ce que le congrès  EULAR ?

EULAR signifie EUROPEAN LEAGUE AGAINST RHEUMATISM.

Le congrès de l’association European League Against Rheumatism, qui fêtait ses 70 ans en 2017, est devenu au travers des années un rendez-vous incontournable de la recherche médicale et des acteurs engagés dans la lutte contre les maladies rhumatologiques. Aujourd’hui il rassemble prés de 15 000 participants et affiche un nombre important de communications et posters sur les dernières données en recherche clinique.

Cette année EULAR a lieu à Amsterdam du 13 au 16 juin 2018.
Comme ont fait les précédents congrès au cours de la dernière décennie, Amsterdam 2018 fournira un événement unique pour l’échange d’informations scientifiques et cliniques.

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Les femmes plus touchées par les maladies auto-immunes : la piste du chromosome X

Jean-Charles Guéry, chercheur financé par la Fondation Arthritis, a récemment mis en évidence un mécanisme corrélé à la plus grande susceptibilité des femmes à différentes maladies auto-immunes, notamment le lupus érythémateux systémique. Cette découverte nous éclaire sur l’origine de ces maladies et permet aujourd’hui d’envisager de nouvelles pistes thérapeutiques. Les travaux de recherche de Jean-Charles Guéry et son équipe viennent d’être publiés dans la prestigieuse revue scientifique « Science Immunology ».

Les femmes répondent plus vigoureusement aux infections que les hommes, mais sont également plus sensibles aux maladies auto-immunes. Ainsi, le lupus érythémateux systémique (LES) survient préférentiellement chez les femmes ou chez les hommes atteints du syndrome de Klinefelter*.
Pour mieux comprendre ce mécanisme, Jean-Charles Guéry et son équipe ont porté leur attention sur un gène en particulier : le gène TLR7. En effet, ce gène se trouve sur le chromosome X et joue un rôle clé dans l’immunité innée antivirale, mais il est également impliqué dans le déclenchement des pathologies inflammatoires chroniques. Lorsqu’il est sur-exprimé, TLR7 favorise le développement du LES chez la souris.

« Nous nous attendions à ce que, par le mécanisme d’inactivation du chromosome X les cellules expriment l’un ou l’autre des gènes TLR7, mais elles exprimaient en fait les deux », précise Jean-Charles Guéry. Cette expression de l’un et de l’autre des gènes TLR7, appelée expression biallélique, se retrouvait aussi bien chez les femmes que chez les hommes Klinefelter. Elle est associée à une meilleure réponse fonctionnelle des lymphocytes B, ce qui pourrait contribuer à la production d’auto-anticorps dans le LES.
« Outre la compréhension du LES et, plus largement, des maladies auto-immunes, ces résultats pourraient apporter aussi des enseignements pour d’autres pathologies auto-immunes impliquant TLR7 .
Nous allons maintenant poursuivre nos travaux afin d’évaluer s’il est possible de prédire la sévérité de la maladie en dosant l’expression de TLR7 dans les cellules de femmes lupiques » ajoute Jean-Charles Guéry.

Jean-Charles Guéry, PhD, Directeur de recherche INSERM
Group leader « Sex differences in Immunology »
Centre de Physiopathologie Toulouse-Purpan (CPTP), Inserm U1043, Université de Toulouse
Souyris M et coll. TLR7 escapes from X chromosome inactivation in immune cells. Science Immunology 2018 Jan 26;3(19). pii: eaap8855. doi: 10.1126/sciimmunol.aap8855.
* Syndrome de Klinefelted : Anomalie chromosomique caractérisée par la présence chez des sujets de phénotype masculin, d’un chromosome X supplémentaire.

Hommage au Professeur Gilles Chiocchia

Mot de Maxime Breban

« Gilles a fait sa carrière comme chercheur à l’INSERM puis comme Professeur d’Immunologie-Praticien Hospitalier à la Faculté des Sciences de la Santé Simone Veil (Université de Versailles Saint-Quentin -en-Yvelines-ParisSaclay) où il a été nommé en septembre 2016.

Elève de Catherine Fournier sous la direction de laquelle il a effectué son travail de thèse de Sciences sur l’arthrite expérimentale chez la souris dans l’unité INSERM du bâtiment Hardy, à l’hôpital Cochin, il a ensuite complété son expérience d’immunologiste par un stage post-doctoral au Cornell Medical Center, dans le Laboratoire du Professeur Kendall Smith.

De retour en France, il a intégré l’INSERM comme Chercheur et a poursuivi sa carrière dans l’unité INSERM de l’Hôpital Cochin au sein de laquelle nous avons entamé une collaboration qui s’est renforcée tout au long de ces 20 dernières années.

Il est devenu Directeur d’équipe INSERM à l’Institut Cochin en 2003 puis a assumé les fonctions de Directeur du Département d’Immunologie à partir de 2006, puis de Co-Directeur du Département d’Immunologie et d’Hématologie de ce Très Grand Institut INSERM/CNRS de 2010 à 2012.

A partir de 2012 il a assumé en parallèle les fonctions de Directeur du comité de pilotage du Centre de Recherche Simone Veil, dépendant de la Faculté de Médecine de l’Université de Versailles-Saint-Quentin qui était alors en construction.

Il est devenu en 2015 Directeur de l’UMR 1173 Inserm/UVSQ ,  forte de trois équipes de recherche centrée sur les relations entre « infection & Inflammation, en particulier articulaire», et créée grâce notamment à son énergie exceptionnelle dans le nouveau bâtiment de cette Faculté qui ne comptait encore aucune UMR dévolue à la biologie jusque là.

Il a été l’un des co-directeurs du laboratoire d’Excellence INFLAMEX créé en 2012 et dévolu à l’étude des pathologies inflammatoires.

Il a en outre assumé un grand nombre de responsabilités dans le cadre de ses fonctions de chercheur et d’enseignant :- Membre du Conseil d’Administration de l‘UVSQ

– Membre du Conseil Académique (CAC) de la Comue Paris-Saclay
– Membre du bureau du Département des Sciences du Vivant de la Comue Paris-Saclay
– Membre du bureau IDEX du CAC Paris Saclay
– Représentant de l’Université UVSQ au Département des Sciences de la Vie Paris-Saclay
– Membre du Conseil Scientifique de la Fondation Arthritis (2004-2008 et 2012-2015)
– Membre du Conseil Scientifique de la Faculté de Sciences de la Santé UVSQ
– Membre du Conseil Scientifique de la cohorte ESPOIR
– Directeur des plateformes technologiques de la Faculté de Sciences de la Santé UVSQ
– Expert associé pour les pathologies ostéoarticulaires auprès de l’ITMO CMN
– Membre du Conseil scientifique de l’Ecole Doctorale de la COMUE Paris-Saclay « Structure et Dynamique des
Systèmes  Vivants (SDSV) »
– Co-responsable de l’UE 4 du M2 Ostéoarticulaire et Orofacial
– Responsable de l’UE Réponse Immunitaire et Défense anti-Infectieuse M1 Paris-Saclay

Sa thématique de recherche était l’inflammation articulaire et il fut l’un des rares de sa génération en France à s’y consacrer entièrement.

Il a contribué à la formation de nombreux jeunes scientifiques ou médecins, en particulier rhumatologues, qu’il a encadrés durant leur travail de master ou thèse de Sciences.
Membre de la SFR, il fut également membre de son CA et de son CS.

Au-delà de sa réussite professionnelle et de sa production scientifique de premier plan qui lui ont permis d’être reconnu aussi bien au plan National qu’International, en particulier par notre communauté rhumatologique, Gilles était apprécié de tous ses Collègues, Collaborateurs et Elèves pour ses qualités humaines exceptionnelles, alliant ouverture d’esprit, curiosité intellectuelle, générosité, altruisme, préoccupation du bien commun, chaleur, joie de vivre.

Son souvenir restera ancré au fond de notre cœur.  »

 

 

La fondation sur les réseaux