Retour sur son expérience…
Peux-tu nous présenter ta participation au semi-marathon de la Grande Muraille de Chine?
Je m’inscris en décembre, après plusieurs mois de réflexion à cette course connue dans le monde entier, d’une part pour le cadre incroyable, mais également pour la difficulté du parcours.
Le jour J arrive très vite et j’ai beaucoup de mal à réaliser à quelques heures de la course que je vais enfin fouler cette Grande Muraille. Il est 6h30 du matin et le décompte est lancé. Dès le premier kilomètre, je me rends vite compte que la difficulté sera de taille. La muraille est pleine de mystère on peut tomber sur des marches de plus de 1 mètre de haut ou des parties détruites par le temps….
Après 4h15 d’épreuve, j’arrive à bout de la muraille! J’ai besoin de quelques minutes pour réaliser, beaucoup d’émotions se bousculent dans ma tête. Je suis heureuse, fatiguée, j’ai envie de pleurer et crier en même temps. C’est avec une joie immense que je monte sur le podium pour recevoir mon trophée! Après plusieurs mois de préparation et 21,195Km avec un dénivelé cumulé de plus de 1000m, je finis 2ème Femme et 9ème au classement général.
As-tu une anecdote sur cette expérience?
Dans un virage je rencontre un homme, il me dit «Allez!». Je crie «Français?». Il me répond «Normand!». Je réponds «Paris». Il rigole et nous nous souhaitons bonne course. Croiser des compatriotes ça fait plaisir et ça motive!
Pourquoi as-tu choisi de soutenir la Fondation Arthritis?
Je travaille dans un laboratoire de recherche qui étudie la Spondylarthrite ankylosante. Par ce biais j’ai eu l’occasion de participer aux journées Jacques Courtin organisées par la fondation. Elles permettent de ne jamais oublier pourquoi la recherche est aussi importante et que, bien au-delà de la recherche, des patients comptent sur les chercheurs.
