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14eme Symposium International sur le Syndrome de Sjögren

Cet événement, organisé tous les 2 à 4 ans, est le seul à être entièrement dédié à cette pathologie et réunir des spécialistes en ORL, rhumatologie et ophtalmologie.

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Près de 500 personnes ont participé à ce congrès. Plusieurs études intéressantes et projets ont été présentés. Parmi eux, la présentation de Jacques-Olivier Pers (Brest, France) sur l’utilisation d’approches moléculaires pour mieux stratifier la maladie en combinant des outils d’analyses génétiques, épigénétiques, cytométriques et protéomiques, était particulièrement intéressant.

D’autres travaux ont été présentés par une équipe néerlandaise sur l’augmentation de l’activité de mTOR dans les lymphocytes B et T des glandes salivaires des patients et son inhibition comme potentielle voie thérapeutique (Blokland, Utrecht, The Netherlands). Une équipe américaine a présenté ses résultats sur le mir-142-3p qui pourrait être impliqué dans la rupture de l’homéostasie des cellules épithéliales au cours de la maladie (Cortes, Bethesda, USA).

Enfin, une étude issue de l’essai thérapeutique sur l’anticorps monoclonal anti-CD40 dans le traitement du syndrome de Sjögren, présentée par Benjamin Fisher (Birmingham, UK) montrait une modification de certains biomarqueurs liés à la maladie par ce traitement tels que le taux sérique d’auto-anticorps anti-SSA.

Elodie a présenté une partie de ses résultats de thèse concernant l’analyse transcriptomique en RNASeq de cellules épithéliales salivaires triées à partir de biopsies de glandes salivaires. Ce travail permet de mettre en évidence des gènes différentiellement exprimés au sein de ces cellules entre des patients atteints du syndrome de Sjögren et des sujets contrôles. Plusieurs gènes impliqués dans les interactions avec les lymphocytes B et T sont diff érentiellement exprimés et ces résultats sont en accord avec l’hypothèse de son travail d’un rôle actif des cellules épithéliales salivaires dans la physiopathologie du syndrome de Sjögren.
Ce congrès est l’opportunité pour les chercheurs du monde entier d’échanger sur leurs résultats et permet de favoriser les interactions dans le but d’optimiser la recherche sur le syndrome de Sjögren primitif.

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